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Twinbrook
4 août 2010

[Chapitre 1 : Tout commence par une tragédie]

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Toute destinée n'est pas tragique, cela va de soi, mais en l'occurence, pour commencer cette histoire il a fallu en finir une autre.

Peut-être même plus, que sais-je ? Je ne suis qu'un narrateur. Mais, assez parlé.

Découvrons, si vous le souhaitez, la famille Portier, vivant dans le centre-ville de Riverview...

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Riverview. Petite ville de campagne, sans histoires, et dont les habitants préfèrent l'ennuyeuse routine causée par leur isolement plutôt que le fourmillement des grandes villes. Les nouveaux habitants sont souvent cause de problèmes selon eux, et c'était le cas des Portier.

Jean-Charles Portier était un tout jeune homme la première fois qu'il a mis les pieds à Riverview, un bel héritage en poche. Il s'était engagé dans la police et avait acheté u ne des jolies maisonnettes du centre-ville. C'est lors d'un voyage en France qu'il rencontra sa femme, bien plus jeune que lui.

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Louise Portier était une toute jeune femme quand Jean-Charles la cueillit. Elle vivait avec sa mère, veuve et libraire, et c'est sans regrets qu'elles se quittèrent : les deux ne parvenaient pas à s'entendre, d'autant que lorsqu'elle partit, Louise était déjà enceinte de son premier enfant, Léon, qui devait devenir, selon la future grand-mère, une véritable source d'ennuis.

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Léon était en fait un gentil garçon. Moyen à l'école, et autorisé très tôt à avoir des tatouages, sous ses airs de jeune homme de seize ans se cachait encore un petit garçon de quatorze ans seulement : quelques problèmes à la naissance firent peur à ses parents qui voulurent le rendre le plus heureux possible, et ils essaient encore toujours de satisfaire tout ses désirs, au grand damn de sa petite soeur, Laure.

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Laure était en quelques sortes l'opposé de son frère : bonne élève, elle était un peu négligée par ses parents à cause de sa maturité. Elle n'avait pas le choix de son apparence : son père voulait une petite fille modèle. Elle se pliait aux choix de celui-ci, un peu à contrecoeur. Pour couronner le tout, Laure avait du mal à se faire des amis, et restait souvent seule à la maison, à jouer parfois avec son jeune frère Benjamin, quand elle n'était pas en train de se rêver plus populaire, plus grande, plus belle.

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Benjamin était le petit dernier ; Louise avait eu une grossesse sans accrocs, il était né tout à fait normal, mais peut-être pas au bon moment : Jean-Charles, la même année, s'était fait opérer d'un cancer au poumon. Si après un an et demi tout semblait aller mieux, Louise ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter, craignant d'être seule avec trois enfants dont un en bas âge.

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Tout ce tableau est bien beau, en somme. Mais il reste à parler de la tragédie.

Pour ce faire, remontons quelques jours auparavant...

Léon était alors avec " la fille Grisby ", comme tous l'appelaient et comme il l'appelait lui-même. Enfin, pas vraiment en couple ; elle refusait même de l'embrasser, de peur de représailles de ses parents. Elle avait son âge, et était une jeune fille posée, qui se savait chanceuse d'être la promise en quelques sortes de Léon, peu populaire, mais un peu quand même. 

Lui voulait autre chose, pourtant. Ses hormones le dérangeait. Il aurait voulu passer à la vitesse supérieure, voire sauter les étapes. Et il avait un mal fou à la faire changer d'avis.

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Et les parents de Léon n'avaient pas le temps de s'inquiéter pour lui. Louise était déjà trop occupée à voir la santé de Jean-Charles se détériorer lentement, tandis que lui s'efforçait d'ignorer son état de faiblesse. Tout les jours, c'était le même dialogue :

LOUISE :
Chéri... Tu devrais voir un médecin. Je t'en prie.
JEAN-CHARLES :
Tout va bien Louise. Ce n'est qu'un rhume, c'est l'âge, c'est une allergie... Je ne sais pas ce que c'est, mais ce n'est pas grand chose. Je m'en remettrais... Ne pleure pas...
LOUISE :
Excuse-moi... C'est... C'est trop pour moi... Il y a un an et demi...
JEAN-CHARLES :
Il y a un an et demi tu m'as donné un nouveau petit garçon, un magnifique enfant. Il ne s'est rien passé d'autre. Je t'aime, Louise. Ne t'en fais pas pour moi.

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Peu de temps après...

LOUISE :
Léon ? Que fais-tu ? On va bientôt manger, alors pas d'ordinateur !
LEON :
Promis maman ! Je vais juste faire un tour dehors... M'aérer.

La vérité était que Léon n'avait pas besoin d'aller plus sur l'ordinateur : il avait déjà trouvé ce qu'il cherchait, et sa sortie purement "
aératoire" tenait plus du rendez-vous galant...

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Et quel rendez-vous ! 

Quinze ans, déjà plus vierge, quelques petits amis plus vieux à son actif... Yolande, la reine du lycée, chez lui ! 

YOLANDE :
Salut
LEON :
Euh... Yo ! Euh... T'es vraiment intéressée alors ?
YOLANDE :
Bah, ouais. Les mecs de mon âge sont trop chiants, et puis les vieux veulent se stabiliser. T'es plus jeune, mais ça peut être excitant de te faire découvrir la vie.
LEON :
Ouais, trop ! Alors c'est sérieux ?
YOLANDE :
Ouais. Mais tu vas la laisser tomber, la Grisby ?

Oups. La question qui fâche : lui s'en fichait, mais... Comment lui annoncer, la pauvre ? Tant pis, elle le verra par elle-même.

LEON :
Bah, de toutes façons, c'est juste une pote, on a jamais été ensemble, tu rêves.
YOLANDE :
Cool alors.

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Le pauvre Léon n'eut même pas le droit à un baiser que la belle s'enfuit en courant. Il découvrit bien vite la raison de ses inquiétudes : Sa mère arrivait, furieuse.

LOUISE :
Léon ! Enfin, que fais-tu ? Je t'ai appelé pour manger ! Qui est cette fille ?
LEON :
C'est ma copine !

Un silence lourd se fit. Le visage de Louise se décomposa.

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LOUISE : Et... Et...
LEON :
C'était juste une amie.
LOUISE :
Elle avait l'air gentille pourtant. Mais ne crois pas t'en tirer comme ça : j'en parlerais à ton père. Maintenant, file manger. Et ne te couche pas trop tard.
LEON :
Oui maman.

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LOUISE : Jean-Charles, Léon...
JEAN-CHARLES :
Oui, j'ai entendu ma chérie. Tu sais, c'est de son âge. Et souviens-toi, la psychologue avait dit de ne pas le perturber ; s'il veut être avec cette fille, laisses-le faire. Sinon, il pourrait faire des crises, ou je ne sais quoi encore...
LOUISE :
Je sais bien, je sais bien...

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LOUISE : Mais peut-être avons-nous été trop gentils... Que vais-je faire, si... S'il t'arrivait...
JEAN-CHARLES :
Il ne m'arrivera rien. Ne t'en fais pas, Léon est un bon garçon. Il ne nous causera aucun soucis.

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JEAN-CHARLES : Je t'aime ma Louise. Je t'aimerais toujours.
LOUISE :
Moi aussi Jean-Charles... 
JEAN-CHARLES :
Et nous avons de beaux enfants. Les plus beaux qui soient. Nous n'aurons jamais aucun problème.
LOUISE :
Oui. Et...
JEAN-CHARLES :
Et j'ai encore de longues années devant moi.

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Le lendemain matin, comme tout les matins, Louise préparait le petit déjeuner pour toute sa famille. Pendant la nuit, Jean-Charles s'était levé. Plusieurs fois. Pour aller vomir. Il se savait malade, mais ne voulait rien dire. Louise ne savait comment aborder le sujet, et s'empêchait, en plus, d'y penser, afin de ne pas inquiéter ses enfants. Léon ne supporterait jamais un choc, Laure était si jeune... Benjamin encore plus, et, même s'il ne parlait pas encore, il comprendrait qu'il se passait quelque chose...

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LEON : B'jour M'man.
LOUISE :
Bonjour Léon... Tu ne t'es pas couché trop tard ?
LEON :
Hein ? Euh... Non ! Bien sûr que non !

Louise sourit. Elle n'avait pas à s'inquiéter autant, c'était un bon garçon, son Léon.

LEON :
Maman...
LOUISE :
Oui ?
LEON :
C'est Papa qui s'est levé autant de fois cette nuit pour aller vomir ?
LOUISE :
Quoi ? Oh, peut-être, il pense avoir un début de gastro. Il devrait aller voir le médecin aujourd'hui.
LEON :
Ah, Ok... Mais... C'est normal qu'il y ait du sang par terre, dans la salle de bain ?

Louise pâlit. Du sang ? Jean-Charles crache du sang ? Ce n'était pas vraiment bon signe selon elle. Pas du tout.

LOUISE :
Oh, oui. Je me suis coupée ce matin, j'ai oublié d'essuyer.

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Louise se sentait de moins en moins à l'aise. En plus, Jean-Charles ne s'était pas encore levé. Elle osait à peine aller voir dans la chambre. Et s'il était déjà... Non. Impossible. Et même, il ne fallait pas inquiéter les enfants... Et il était sûrement fatigué...

LAURE :
Maman, Léon ne s'est même pas couché comme tu avais dit, il a téléphoné toute la nuit ! Je l'ai entendu !

Louise ne put s'empêcher de sourire. Léon avait désobéi, mais c'était mignon... Elle avait eu cette période, avec Jean-Charles, seulement, elle n'avait pas de téléphone portable, elle se servait du fixe à l'époque...

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Jean-Charles arrivait cependant, à peine réveillé, alors que les enfants étaient partis se préparer pour l'école. D'abord rassurée, Louise se souvint ensuite des dires de son fils. Il fallait qu'elle en parle à son mari :

LOUISE :
Chéri... Tu as vomi du sang cette nuit ?
JEAN-CHARLES :
Oh, ce n'est rien... Tu n'as pas à t'en faire...
LOUISE :
Tu devrais aller voir un médecin quand même.
JEAN-CHARLES :
Oui, oui... On a bien le temps !
LOUISE :
Oh, quand même, ça peut être beaucoup de choses !
JEAN-CHARLES :
Mais non ! Voyons, Louise, ne recommences pas, tu sais très bien que ça va aller... Je m'en remettrais, va !
LOUISE :
J'espère que tu as raison, mon chéri...

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La journée après ça se déroula normalement. Les enfants rentrèrent de l'école, firent leurs devoirs, non sans dispute :

LAURE :
C'est pas juste, tu as eu une mauvaise note et tu vas même pas te faire gronder ! Moi quand Papa va savoir que j'ai eu un 15, il va encore me dire que je peux mieux faire !
LEON :
Oh, ça va, c'est qu'un 6,5... On s'en fout !
LAURE :
T'as dit un gros mot ! Je vais le dire à Maman !
LEON :
Déjà t'as dit pour le téléphone hier et je me suis même pas fait gronder, alors hein, ça sert à rien !
LAURE :
Pfff...

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LOUISE : Je vois que ça travaille ici ! Vous avez eu des notes aujourd'hui ?

Laure commença à gémir, tandis que Léon jubilait.

LEON :
J'ai eu un 6,5 en géographie M'man !
LOUISE :
C'est pas génial mais bon, ça n'a jamais été ton fort mon poussin. Et toi, Laure ? Pourquoi tu fais cette tête ?
LAURE :
J'ai eu un 15 en mathématiques...
LOUISE :
Je t'avais dit que tu ne travaillais pas assez, Laure, mais tu ne m'écoutes pas ! Oh, quand ton père va t'attraper...

Louise s'arrêta : Jean-Charles n'était pas rentré à sa connaissance.

LOUISE :
Vous avez vu votre père ?
LAURE :
Non, je me suis mise à travailler dès que je suis rentrée...
LEON :
Euh... Non, euh... J'étais... Au téléphone...
LOUISE :
Je vais l'appeler...
LEON :
M'man, Yolande peut venir manger à la maison ce soir ? 
LOUISE :
Oui, si tu veux...
LEON :
Et elle pourra rester dormir ?
LOUISE :
Non, je ne pense pas, tu sais bien que ton père a une gastro... Il ne voudra pas avoir trop de bruit à la maison. Au dîner passe encore, mais sinon...
LEON :
Je lui demanderais, je suis sûr qu'il dira oui !

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Au dîner, tous se retrouvèrent autour de la table, comme à l'accoutumée, Yolande en plus. Elle ne fit pas vraiment bonne impression à Jean-Charles, mais Laure l'adorait, Léon aussi... Il ne dit rien de toute la soirée. Il n'avait qu'une envie : aller se coucher. Ce qu'il ne tarda pas à faire, laissant les trois filles seules ( Léon détestait les conversations entre femmes et était parti jouer aux jeux vidéos ).

LOUISE :
Tu as de la chance d'être aussi fine, Yolande...
YOLANDE :
Ah, c'est parce que je veux devenir mannequin, c'est clair que vous avec votre tour de taille vous pourriez pas !
LAURE :
Tu plais beaucoup aux garçons ?
YOLANDE :
Bah, oui ! Pourquoi ?
LAURE :
J'aimerais bien savoir... Parce que moi je n'ai même pas d'amies...
YOLANDE :
Faut changer de look, ça c'est clair !
LOUISE :
Laure, tu es très bien comme ça, tu es encore jeune, tu as le temps !

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Louise vint se coucher auprès de son époux peu après... Mais elle ne parvint pas à s'endormir tout à fait. C'était comme si Jean-Charles n'était pas vraiment là. Quelque chose n'allait pas...

Elle se leva, essaya de l'appeler. Il ne répondait pas. Il devait être profondément endormi, se dit-elle en essayant de voir s'il respirait... Elle ne sentit aucun soufffle. Et fut prise de panique.

L'ambulance arriva alors qu'elle disait à Laure de rester dans sa chambre ( Léon dormait déjà profondément ). Lorsqu'elle revint voir son mari et les médecins, ils lui annoncèrent ce qu'elle craignait d'entendre : la mort de son mari, d'un accident vasculaire cérébral. Elle ne comprenait pas ce qu'était ce genre d'accident, mais seul le résultat comptait à présent. Elle était veuve... Les larmes ne coulèrent même pas sur son visage. Le choc était trop grand.

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Au même moment, une autre tragédie, d'un autre genre, touchait une autre famille : les Tellier.

Nous serons brefs sur ce point : car enfin il n'y a rien à dire pour eux, malheureusement.

Christophe Tellier dans sa jeunesse avait rencontré une jolie jeune fille, à la fac, Emilie. Ce fut le coup de foudre, et il épousa la jeune femme, alors qu'elle était en pleines études de journalisme. Il venait d'entrer dans la police. Depuis, elle a gravi les échelons, pas lui : ils avaient eu une fille, qu'elle ne voulait pas. Il hébergeait un ami dans son salon... Leur appartement de standing à Simcity devenait trop étroit pour tout ce petit monde, d'autant que l'air de la ville ne convenait pas aux bronches d'Emilie, et ils furent contraints de déménager il y a peu à Riverview... Leur couple était vacillant, mais Christophe restait confiant.

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Lisa n'était pas vraiment une enfant heureuse dans tout ça : elle s'habillait à l'image de sa mère, maquillée comme un camion volée par sa mère encore, en déménageant elle avait perdu toutes ses amies, avec interdiction de reprendre contact avec elles. Ajouté au fait que ses parents ne cessaient de se disputer et que l'ami de son père s'enfermait toute la journée dans sa nouvelle chambre pour fumer, Lisa se sentait horriblement seule...

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Quant à l'ami de Christophe, Renaldo... N'arrangeait pas les choses. Coureur de jupons, fumeur, alcoolique à ses heures perdues, Renaldo Blaggaparto déprimait depuis que sa petite amie l'avait quitté, il y a dix ans de cela... Petite amie qui n'était autre que la meilleure amie d'Emilie, d'ailleurs. Il écoutait du hard rock toute la journée dans sa chambre, fumant, buvant, et toujours regardant une photo de sa chère bien-aimée. Christophe parfois venait le voir, fumait un peu avec lui, mais pas trop : Emilie ne supportait pas l'odeur.

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Ce jour-là, comme tout les autres, Emilie et Christophe se disputaient. Devant Lisa. 

EMILIE :
Et pourquoi suis-je obligée de partager MA maison avec ton pote et toi ? 
CHRISTOPHE :
On est mariés Emilie, mariés ! 
EMILIE :
Oh, arrête Christophe !
CHRISTOPHE :
Toi arrêtes, on ne devrait pas s'engueuler devant Lisa !
EMILIE :
Oui, oh, c'est toi aussi !
CHRISTOPHE :
MOI ?
EMILIE :
Mais oui, toi ! Pourquoi t'es là, hein ?
CHRISTOPHE :
Parce que je suis ton mari, Emilie !
EMILIE :
Arrête ! Tu sais très bien que ça fait un mois que nous sommes divorcés et que nous partageons le même toit !

Lisa s'arrêta. Ses parents se disputaient, certes, mais... Divorcés ? Déjà ?

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Elle courut s'abriter dans sa chambre, et pleura.

Pourquoi fallait-il que ça lui arrive, à elle ?

Ils étaient à Riverview depuis deux mois, et ses parents n'étaient plus ensemble depuis un mois. Elle n'avait plus d'amis. Plus de parents : juste une mère d'un côté, un père de l'autre. Et surtout, à cause de sa mère, elle n'avait jamais goûté aux joies de l'enfance innocente et pure, traînée à des concours sans arrêt, maquillée, coiffée, dénaturée...

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Elle essayait de se dire qu'elle n'était pas à plaindre : ses parents continuaient de l'aimer... Son père au moins. Lisa n'osait pas lui confier ses soucis ; mais elle pouvait au moins se loger dans ses bras. Pour peu de temps, souvent, car...

EMILIE :
Christophe ! J'ai à te parler !
CHRISTOPHE :
Excuse moi ma puce ; tu as entendu maman...
LISA :
Oui...

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CHRISTOPHE : Merci de gâcher mes rares moments de tranquillité avec ma fille, Emilie.
EMILIE :
Mais de rien. Ecoute, j'aurais besoin de toi.
CHRISTOPHE :
Ah ! En voilà une bonne ! Vas-y, je t'écoute.
EMILIE :
J'aurais besoin de toi, pour un pilote d'émission télé.
CHRISTOPHE :
Du genre ?
EMILIE :
En caméra cachée. Je vais t'expliquer...

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Quelques minutes plus tard...

? :
Alors, ça donne quoi ?
EMILIE :
Il est ok. Tu peux prévenir Aleksandr.
? :
Chouette... Et tu penses qu'il...
EMILIE :
Ne rêves pas, Marie-Louise ; il a déjà Marine comme modèle, alors ta fille ne fera pas le poids à côté.
MARIE-LOUISE :
Pas encore...

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