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Twinbrook
10 août 2010

[Chapitre 5 : Qu'ai-je fait ?]

Chapitre_5

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♀ : Qui êtes-vous ? Qu'est-ce que vous voulez ?
AUDREY : Eh bien... J'ai une petite course à faire, voyez-vous...

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Après quelques minutes d'attente, stressantes pour toute l'assemblée, la future mariée arriva enfin, dans la robe qu'elle avait choisie elle-même et faite payer à Louise. Yolande était bien peu souriante, cependant, lorsque Léon lui prit les mains en lui susurrant qu'il l'aimait...

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YOLANDE : Roooh, et j'en ai marre ! Je ne t'aime pas moi ! Je ne t'ai jamais vraiment aimé ! Je suis venue avec toi ici parce que je pouvais enfin échapper à ma mère ! 
LEON : Mais... Yo... Yolande ?!
YOLANDE : T'es trop nul et trop con, c'est tout ! Même pour le gosse, t'as pas pu voir qu'il était pas de toi ?
LEON : De qui ?

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RENALDO : De moi !

Il s'avança, sous les yeux écarquillés des invités.

RENALDO : Yolande et moi, ça a été le coup de foudre. C'est la fille de Marie-Louise, mon ex, mais elle est tellement plus belle... Je n'ai pas pu résister. 
YOLANDE : Moi non plus... Les italiens sont si... Et si...

Christophe s'avança, furieux. Il ne pouvait pas tolérer que son meilleur ami ait fait ça à son beau-fils.

CHRISTOPHE : Renaldo, t'es pas possible ! Pourquoi tu fais ça ?
RENALDO : M'enfin, j'ai toujours vécu comme ça ! J'aurais très bien pu être le père de Lisa aussi !
CHRISTOPHE : Pardon ?
RENALDO : Enfin, façon de parler... Tu vois ce que je veux dire.
CHRISTOPHE : Oui, bref. Alors maintenant, la suite des événements, c'est tu dégages d'ici. Et vite.
RENALDO : Quoi ? Mais, t'es mon meilleur pote !
CHRISTOPHE : J'en ai déjà trop fait pour toi je crois. Maintenant tu as Yolande et un gosse, alors partez. On vous a hébergés,  mais ici c'est au nom de la famille Portier, et, c'est légitime, c'est à Léon de rester s'il y a un choix à faire. Partez.
RENALDO : Mais sinon on reste tous ensemble, on change pas !
CHRISTOPHE : Hors de question ! Tu imagines la douleur de Léon ? En vous voyant ensemble toute la journée ? Non. Je suis désolé Renaldo, mais il est temps que tu partes. Tu as causé un divorce il y a des années, une rupture aujourd'hui, et je ne veux pas que tu causes notre perte à Louise et moi.

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Il fut difficile de mettre Renaldo à la porte, et Christophe fut exécrable tout la soirée après cela. Sans compter qu'il sentait que Lisa avait trop fréquenté Yolande, et il avait vu les deux jeunes femmes parlant peu avant que le taxi ne les emmène, Yolande, Renaldo et Damien, à l'hôtel à la sortie de la ville. Il se demandait bien ce que Yolande avait pu dire, voire demander, à sa fille...
En réalité, Lisa et Yolande avaient prévu d'aller sonner à l'habitation de Sandro Paggiali le lendemain, mais tout était allé de travers. Yolande ne pourrait jamais y aller à présent, et avait demandé, comme une mourante le demanderait sur son lit de mort, à ce que Lisa y aille tout de même. Seule. Et cette dernière était bien résolue à le faire. 

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Elle séchait l'école le lendemain, et au matin était devant l'immense demeure. Elle ne se laissa pas impressionner : elle savait que c'était le manoir de Strabinski, et sa mère ayant toujours été une grande amie de Clarisse Delasalle, elle avait souvent eu l'occasion de voir où l'homme vivait. Toujours de belles et grandes m aisons, mais jamais semblables. C'en était déroutant...

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Par chance, c'est sur Paggiali qu'elle tomba en premier.

LISA : Euh... Salut.
SANDRO : Hey, qu'est-ce qui t'amène, jolie poupée ?

Lisa sentit ses joues s'empourprer. Il était encore plus beau en vrai ! Elle oublia tout ce qu'elle devait dire pour Yolande, l'autographe à demander... Et se perdit dans la teinture des lunettes de soleil de Sandro. Ils restèrent un moment comme ça, avant que Sandro ne parle.

SANDRO : Euh... Tu viens pour quoi au fait ? T'es une fan ?
LISA : Euh, ouais... C'est mon... Euh... Ex-future-belle-belle-soeur... Qui m'a demandé...

" Quoi au juste ? "

LISA : ... Euh... Bref. Y'a moyen de devenir connue ? Grâce à toi ? 
SANDRO : Ah, c'est pour ça ? Bah grâce à moi non, mais faut aller voir le Strabinski... Et euh... T'as quel âge sinon ?
LISA : Dix-sept ans... Pourquoi, t'es intéressé ?
SANDRO : Dix-sept ? T'es trop jeune alors. Tant pis. 
LISA : Eh !

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C'est au même moment qu'Aleksandr fit irruption dans la pièce, et visiblement il était fâché d'y trouver Lisa.

ALEKSANDR : Bonjour ? On peut savoir ce qui vous amène ?
LISA : Je voulais savoir s'il y avait moyen de travailler pour vous... Et aussi... Une amie aurait voulu un autographe de monsieur Paggiali... Mais si vous avez du boulot pour elle, elle ne dira pas non.
ALEKSANDR : Tu sais ce que tu as à faire Sandro. Quant à vous... Vous n'êtes pas un peu jeune pour travailler ?
LISA : Peut-être, mais ma mère est une amie de votre fiancée, et...
ALEKSANDR : Ah, pas cette Yolande ! J'ai déjà dit que je n'en voulais pas chez moi.
LISA : Non, Yolande c'est l'autre. Moi je suis la fille d'Emilie...
ALEKSANDR : Mmh... Dans ce cas il y a peut-être moyen. Reviens quand t'auras arrêté de jouer à la poupée !

Il partit, avant que Lisa ne se rende compte de son sarcasme. Elle s'en alla, furieuse, sans même un regard à Sandro, qui lui n'avait pas bougé d'un pouce pendant la conversation.

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Au même moment...

LEON : ... C'était horrible... Tu n'imagines pas. Tu l'aurais vue ! Ah, mais qu'ai-je fait pour...
" BERTRAND " : Euh, écoutes, Léon. Je veux bien être gentille. Mais tes histoires de cul, je m'en fous !

La jeune femme partit, vexée. Léon ne comprenait pas pourquoi elle était devenue si dure tout à coup. Pourtant, il lui avait presque chaque jour parlé de Yolande et de la manière dont il l'aimait. Il ne cachait pas ses activités nocturnes... Mais depuis qu'elle était partie, " Bertrand " l'évitait sans arrêt, et semblait lui en vouloir. Il était peut-être temps d'aller voir chez elle s'il pouvait trouver une réponse à ce problème... 

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Et la réponse se trouverait forcément chez elle. Léon connaissait son adresse : ils devaient tous connaître les adresses de leurs collègues pour pouvoir présenter leurs condoléances à un parent, si un drame arrivait, et ce depuis la mort d'un chef de la caserne, dont le conjoint n'avait su la mort que le lendemain. Lorsqu'il arriva, il vit Nora ( un robot qui suivait " Bertrand " dans tous ses déplacements, mystérieusement ) qui surveillait la scène.

LEON : Bonjour, monsieur Bertrand...
♂ : Léon, c'est ça ? Appelez moi Tristan, je vous en prie... Je ne suis pas assez important pour qu'on m'appelle monsieur.
LEON : Hum... Si vous voulez...
TRSITAN : Voudriez-vous entrer ?
LEON : Je viens vous demander...
NORA : Monsieur Tristan, je crois que Clémence ne...
TRSITAN : Nora, emmène donc Clémence ailleurs alors. Mais j'ai envie de parler à ce jeune homme, après tout ce que Clémence a raconté dessus...

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TRISTAN : Bien, nous voilà tranquilles à l'intérieur. Que vouliez-vous savoir, Léon ?
LEON : Eh bien... Votre fille m'évite en ce moment... Et je voudrais comprendre pourquoi. Depuis quelques temps elle me regarde d'un air assassin... Je ne comprends pas.
TRISTAN : C'est que... Clémence n'a pas eu une enfance facile...

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TRISTAN : ... Bien entendu, comme tout le monde, Clémence a une mère... La sienne se nommait Isabelle... Et je l'aimais profondément. Nous nous sommes mariés jeunes, et on a voulu un enfant presque aussitôt. Je travaillais à l'époque comme ingénieur dans une grande usine, bien que je profite de mes connaissances pour la maison, faisant ainsi des trouvailles plus ou moins utiles. Isabelle, quant à elle...

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TRISTAN : ... Isabelle était pompier.

Tristan marqua une pause, essuya une larme, tandis que Léon sentit un poids brusquement lui tomber sur la poitrine... Bertrand, Isabelle... C'était le nom écrit sur la plaque en la mémoire de ce chef de caserne mort...

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TRISTAN : Un beau jour... Nous avons appris que nous attendions un heureux événement... Mais je n'ai pas... Je ne me suis pas bien occupée d'Isabelle et du bébé avant...

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TRISTAN : J'étais sur le point de faire une découverte majeure... La vie artificielle... Ainsi que l'intelligence artificielle qui allait avec... J'allais donner la vie, je voulais donner la vie... Sans réaliser que c'est ce que nous allions faire, avec Isabelle... Mais que je devais l'aider.

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TRISTAN : Quand Clémence est née, je m'en occupais à peine... Isabelle faisait tout, patiente. Elle ne m'en voulait pas de me concentrer sur mes expériences... Si ça pouvait apporter de l'argent au foyer...

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TRISTAN : Et une terrible nuit, elle n'est pas rentrée à la maison... Cette nuit là, je finissais mon oeuvre, et Nora était née... Au matin, un homme vint sonner à la porte, un pompier. Je le regardais sans comprendre, et je demandais où était ma femme... Et il m'annonça qu'elle avait péri en tentant de sauver un enfant, pendant un incendie. Je pleurais toutes les larmes de mon corps, regrettant de ne pas m'être occupé d'elle tout ce temps... De ne pas lui avoir dit que je l'aimais, une dernière fois...

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TRISTAN : A compter de ce jour, j'ai élevé Clémence, seul... Et j'ai fait une pièce spécialement en mémoire d'Isabelle. L'urne contenant ses cendres y est placée, avec ses affaires personnelles, et une émeraude que j'ai fait tailler... Parce qu'elle aimait cette pierre plus que toute autre, et j'espère qu'elle m'a pardonnée depuis... Quant à Clémence, je peux simplement vous dire que depuis, elle n'arrive pas à affirmer sa féminité. Elle a voulu suivre la voie de sa mère, mais sans jamais tomber amoureuse, pour ne pas faire souffrir sa famille comme nous avons souffert tous deux... Vous savez, je suis son confident, elle n'a jamais eu d'amis, et Nora n'a pas de sentiments humains... Tant que vous étiez en couple, tout allait bien, rien n'était possible pour elle... Mais maintenant elle pourrait être avec vous, ce qu'elle veut éviter à tout prix... Je vous demanderais une seule chose : ne faites pas souffrir ma fille.

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Le coup était parti. Audrey avait visé juste... Du moins elle le pensait. Sa victime s'était écroulée instantanément. Elle s'enfuit aussitôt la femme tombée à terre, monta dans son bolide et fonça annoncer à Aleksandr que tout s'était déroulé comme prévu.

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En fermant sa portière, elle entendit un hurlement de femme, suivi de pleurs... La soeur de Sandro, sans doute, la blonde... Les deux hommes probablement voudront présenter leurs condoléances à cette pauvre Sandra...

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Audrey avait vu juste : Strabinski, par plaisir sadique, voulut aller voir Sandra, et emmena le frère de celle-ci avec lui... Mais c'est nez à nez avec Marine qu'il tomba. Sandro devint soudainement muet, sous le double choc : une revenante, et sa soeur morte, tuée par Audrey à la place de Marine... Il n'y comprenait plus rien. Aleksandr, lui, vit d'où venait l'erreur : Marine avait retrouvé ses cheveux blonds, et Sandra, par lubie, avait du vouloir de son côté devenir brune. A croire qu'elles voulaient le mettre dans la merde ! Il fallait vite qu'il trouve une solution. Marine savait que ce plan était de lui, elle l'avait deviné en le voyant arriver, sourire aux lèvres... Il la prit par le bras, la traîna dans sa voiture, elle et ses deux filles, et retourna à son manoir, tandis que Sandro, abattu, pleurait, agenouillé à l'endroit où le sang de sa soeur avait taché le sol...

SANDRO : Mais qu'ai-je fait, mon Dieu ? Pourquoi elle... Pourquoi ne pas avoir arrêté Strabinski ?

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A la caserne...

CLEMENCE : Tu voulais me parler ?
LEON : Oui... Tu sais, ton père m'a tout dit...
CLEMENCE : Je me doute, s'il n'avait pas voulu te parler de toute cette histoire, Nora ne m'aurait pas traînée dehors.
LEON : Je suis désolé d'avoir demandé... Mais je voulais comprendre.
CLEMENCE : Oui, bon, on va pas en faire un fromage non plus ! Maintenant tu connais mon prénom, mon histoire, mes problèmes et même mes sentiments ! Tu vas faire quoi ? Hein ?
LEON : Te demander de t'asseoir et de te calmer.
CLEMENCE : Pfff... Ok, si ça te fait plaisir.

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LEON : Tu sais... Je pense que ce qui est arrivé à ta mère n'arrive pas à toute la famille après... Alors laisses-toi aller, et vis un peu comme tu en as envie.

Léon avait pris la main de Clémence en lui parlant, et celle-ci, se penchant sur ses lèvres, se mit à l'embrasser longuement, sous les yeux artificiels de Nora, qui surveillait, depuis qu'elle était consciente, la fille de son créateur... 

FIN DU CHAPITRE 5

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Commentaires
A
Un chapitre riche en rebondissement, tout simplement PARFAIT :D
F
Alors là je suis bouche-bée, j'aurais jamais cru que ce serait Sandra qui serait morte!<br /> Je suis contente pour Bertrand- Clémence, pardon- et Léon; mais je suis inquiète: qu'est-ce que va faire Strabinski à Marine et à ses enfants, et comment ça va se passer la rencontre entre Alejandro et sa mère?<br /> J'adore!
Twinbrook
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