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Twinbrook
7 août 2010

[Chapitre 4 : Bienvenue à Twinbrook.]

Chapitre_4

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♀ : Alors ainsi Strabichou aurait besoin de sa vieille amie ? Comme c'est étonnant... Il n'a jamais pu m'encadrer, mais voilà qu'il fait appel à moi... Bien, peut-être arriverai-je à mes fins cette fois-ci, vu les rumeurs qui courent à son sujet...

Elle sonna à la porte, et aussitôt une voix la pria d'entrer.

♀ : Strabichou, seul chez lui ? Ca m'étonne. Clarisse ne reste plus derrière lui pour le surveiller donc ?

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♀ : Strabichou, mon coeur, tu n'as pas changé !
ALEKSANDR : Audrey, tu sais bien que je ne veux pas que tu m'appelles comme ça. Tu m'appelles Aleksandr ou Monsieur Strabinski, c'est tout.
AUDREY : Ne sois pas susceptible comme ça ! Alors, dis-moi, pourquoi je suis là ? Tu sais que June a été très déçue que tu lui dises au dernier moment de rester chez elle et que je venais à sa place... Elle s'était fait refaire les seins pour l'occasion. 
ALEKSANDR : C'est pour une... requête... Très spéciale. Deux en fait.
AUDREY : La première, te satisfaire au lit pour remplacer cette pauvre Marine, la deuxième mettre le Paggiali dans le mien pour faire la une, afin qu'on porte plainte, qu'on colle un procès aux papparazzis et que je te donne la moitié des gains. C'est ça ?
ALEKSANDR : Pour la deuxième partie oui. La première...

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ALEKSANDR : La première, je t'en ferais part par écrit, mais je peux juste te dire que c'est vraiment dans tes cordes...
AUDREY : Oh, ce genre de services ? Ne t'inquiètes pas mon chou, ça sera vite réglé. Par contre, pour Paggiali, je ne veux pas. Tu sais bien que tu es le seul blondinet qui me plaise, Strabichou. Si tu veux que je fasse la une avec quelqu'un, amène moi un beau black et on en reparle. Alors, cette " requête " spéciale, qui concerne-t-elle ?
ALEKSANDR : Eh bien...

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ALEKSANDR : ... C'était le jour du départ de Sandra et de son amie, " Maria ". Je leur proposais de rester, après tout, le manoir est assez grand, mais Sandra refusait encore et toujours. Je remarquai que Maria pleurait, encore. Je ne l'ai jamais vue très souriante, cette femme. D'ailleurs, apparemment dérangée, elle se leva...

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ALEKSANDR : ... Pour se réfugier dans le hall. Sandra partit sur ses talons, et alla la rassurer. C'est alors qu'elle dit quelque chose qui me mit la puce à l'oreille :
SANDRA : Ma chérie, non, arrête de pleurer... On va vivre toutes les deux, comme on l'a toujours voulu, tu te souviens ? Un petit studio au bord de l'eau, et nos enfants jouant dans le jardin...
MARIA : Il... Il m'en manquera... Toujours... Un !
SANDRA : Oublies-le, maintenant ! Mince, il ne te reconnaît même pas, et puis il a son richissime père et son frère, tu peux être sûre qu'il vit bien maintenant... 
ALEKSANDR : La chose devint alors évidente. Et c'est pour cela que j'ai besoin de ton aide...

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ALEKSANDR : ... On ne se moque pas d'un Strabinski.
AUDREY : Et je serais payée combien ?
ALEKSANDR : Un million, lorsque le travail sera accompli.
AUDREY : Un million, Wahou ! Et tu dis ça comme si c'était normal !
ALEKSANDR : Je ne suis plus à un million près, Audrey. Souviens-toi que je suis à la tête d'une des plus grosses fortunes du monde. 
AUDREY : Sans produire grand chose. Quel est ton secret ?
ALEKSANDR : Tu le sais très bien, Audrey. Et tu ne pourras jamais faire pareil que moi, cela te serait impossible.
AUDREY : Mmh... Je peux toujours essayer de me débarrasser de ta fiancée pour m'emparer de toi et en profiter aussi.
ALEKSANDR : Vas-t'en, Audrey. Tu as une chambre déjà prête à l'étage. Alessandro te la montrera.

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Les Portier étaient arrivés à Twinbrook un matin. Depuis des mois, Christophe et Louise n'avaient de cesse de faire le voyage afin de décorer la maison, pour qu'il n'y ait plus aucun travaux à faire en arrivant. La pauvre Louise avait beaucoup à faire cependant : cinq enfants à la maison, dont une en bas âge, plus Yolande et Renaldo, sans compter elle-même et Christophe... C'était harassant. Elle avait renoncé à l'idée de travailler, afin de consacrer du temps au ménage et à sa famille, mais avait demandé à Lisa et Laure ( en froid depuis le déménagement ) de se trouver un petit boulot pour leur argent de poche : c'était ça de dépense en moins. Léon quant à lui payait un loyer pour Yolande et lui, et donc contribuait à l'achat des denrées alimentaires. Renaldo, quant à lui... Etait protégé par Christophe, ce qui dérangeait Louise : elle espérait qu'il n'avait pas l'intention de s'éterniser, car en plus d'être sale et de sentir la cigarette à plein nez, il mangeait pour quatre... Hors neuf personnes, c'était déjà beaucoup.


LOUISE : Bon, les enfants, je vous explique comment est organisée la maison : Christophe et moi nous dormons au premier, dans la chambre tout à gauche en venant des escaliers. Benjamin, tu es tout seul dans celle qui est à côté.
BENJAMIN : Trop cool ! Une chambre pour moi tout seul !
LOUISE : Léon, Yolande, on vous a aménagé un petit coin tranquille au sous-sol, séparé du reste de la pièce par des panneaux amovibles... Vous serez un peu plus tranquilles comme ça. Renaldo, vous dormez également au sous-sol, sur un lit d'appoint... J'en suis désolée.
RENALDO : Oh, pas grave M'dame Portier, j'ai l'habitude.
LOUISE : Bien. Lisa, Laure et Lou...

Elle ne savait pas comment annoncer ça. Lisa et Laure étaient les deux plus grandes après Léon, et c'était Benjamin qui avait une chambre personnelle... Alors qu'elles souhaitaient avoir leur coin à elle.

LOUISE : Vous dormirez dans la même chambre toutes les trois... Là encore la chambre est séparée par des panneaux amovibles, vous aurez toutes votre petit coin personnel, et ainsi lorsque vous partirez de la maison, on pourra récupérer la grande pièce. Pas trop déçues ?
LISA : Un peu, quand même... Mais tant que je vois pas Laure dormir comme je dois le subir depuis des années, ça me va.
LAURE : Du moment que je peux travailler tranquille sans Lisa pour me déranger, tout va bien...

Louise soupira. Les deux filles ne songeaient plus qu'à se chamailler, alors qu'elles étaient comme les deux doigts de la main quelques mois auparavant.

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Et ce depuis le débarquement de Yolande à la maison. La jeune femme s'était prise d'amitié pour Lisa, qui était alors en pleine déception amoureuse avec Laure, Laure qui avait découvert ses intentions et qui se refusait à ce genre de pratiques... Avec Yolande, Lisa apprit à regarder les " mecs ", et avait rejoint la masse des groupies de Sandro Paggiali, que Yolande admirait également. Alors lorsque les deux jeunes filles apprirent qu'elles n'habitaient qu'à quelques rues du manoir où vivait la star, elles en devinrent hystériques. Seulement, Yolande ne pouvait pas aller monter la garde devant la demeure : Léon  devenait envahissant et très protecteur.
Le jeune homme ne cessait de parler mariage et enfants, soutenu par sa mère et son beau-père, et Yolande se sentait coincée. Coucher, d'accord, se montrer avec un mec musclé, d'accord, profiter de l'argent de son petit ami, d'accord aussi... Mais elle n'avait jamais dit qu'elle était pour se marier et avoir des marmots.

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Et pourtant, Léon ne démordait pas, tous les soirs, ils essayaient... Et elle aimait trop ça pour prétexter qu'elle était fatiguée. Alors elle se laissait faire. De toutes façons, elle pouvait être simplement une mère porteuse et laisser Léon s'occuper du gamin une fois né, après tout.

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C'était une idée de Renaldo, le coup de la mère porteuse. Renaldo était pour Yolande la seule figure adulte et amicale de la maison. Les autres adultes, c'étaient Léon, sa mère et Christophe, rien de très sympa selon elle. Renaldo lui-même avouait que Christophe se montrait barbant depuis qu'il était avec Louise, et qu'il préférait la compagnie des jeunes femmes comme elle. Yolande rougissait de plaisir à chaque fois. C'est vrai, sans amis à Twinbrook, elle s'ennuyait, alors la compagnie de Renaldo lui était toujours agréable.

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Elle en profitait d'autant plus que Léon et sa jalousie étaient loin de la maison, à la caserne. Il y passait sa vie, et cela arrangeait bien Yolande ( et Renaldo aussi ). Léon trouvait toujours quelque chose à faire, même s'il ne le faisait pas toujours très bien. Heureusement, il avait de l'aide :

LEON : Euuuh... Truc... Non... Bertrand ! Tu peux me lire le manuel de réparation du camion... S'il te plaît...
? : Ok !


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Bertrand, c'était elle. En fait, c'était son nom de famille, Bertrand, mais elle refusait de donner son prénom à qui que ce soit.

" BERTRAND " : Alors,
" Vous munir d'une clef à molette et resserrer les boulons de tout le camion afin de prévenir les risques d'accident... " 

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Léon et elle s'étaient connus à la caserne lorsque celle-ci était venue accueillir Léon, " le petit nouveau ".
" BERTRAND " : Tu... Tu t'appelles Portier... Comme Louise Portier ?!
LEON : Euh, bah, normal, c'est ma mère...
" BERTRAND " : AAAAAH ! Tu lui diras que je suis fan, j'adore ses bouquins, elle est géniale ! Le dernier là, La mort tragique de Panpan le lapin, j'adore ! J'pourrais la rencontrer, dis ?
LEON ( surpris ) : Euh... Ouais, si tu veux, on verra...
" BERTRAND " : Trop géniaaaaal ! Quand je dirais ça à Papa ! " Eh Papa, je bosse avec le fils de Louise Portier ! "  ...

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La surprise de Léon résultait du fait qu'il ne savait pas que sa mère écrivait des romans. En fait, Louise avait toujours adoré écrire, et se faisait publier de temps à autre, bien que depuis la naissance de Benjamin, elle n'ait rien écrit. Cependant, à la naissance de Lou, Christophe avait découvert sur l'ordinateur de sa bien-aimée des débuts de récits, tous inachevés bien entendu, et avait encouragé Louise à reprendre l'écriture ; ce qu'elle fit, et cela l'aidait à supporter les difficultés de sa nouvelle vie de famille...

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Comme le ménage...

LOUISE : Ah, j'ai beau mettre un panier à linge dans chaque chambre, c'est toujours pareil, il faut qu'ils jettent tout par terre... Même les filles !

... Ménage qui se révélait plus difficile qu'à Riverview, la nouvelle maison étant deux fois plus grande que l'ancienne, ainsi que de devoir passer derrière six personnes ( Christophe faisant des efforts pour l'aider, elle-même ne comptant pas, et Lou non plus, puisque c'était elle qui s'en occupait ) au  lieu de trois ou quatre...

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... La cuisine également, puisqu'il fallait préparer pour neuf, et sans que personne n'aie l'idée, au moins le matin, de prendre des céréales tout seul ( en fait, Louise préférait éviter cela : Renaldo vidait un paquet entier chaque matin dès que celui-ci était à portée )...

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... Supporter sa future belle-fille...

LOUISE : Yolande, ça te dérangerait de passer au moins une robe de chambre avant de monter prendre le petit déjeuner ?
YOLANDE : Oui, beaucoup, madame la fausse maigre. 

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Le plus dur étant d'être témoin, chaque jour, des cachotteries de ladite future belle-fille et de Renaldo à la cave... Et Louise n'osait pas prévenir Léon : et s'il refaisait une de ces crises mystérieuses comme quand il était petit ? Il n'en avait plus fait depuis longtemps, mais... Sait-on jamais. 

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Quelques temps plus tard, on apprit que Yolande était enceinte ; à compter de ce moment, elle suivait Louise partout... Cette mère de quatre enfants ne pouvait être que de bon conseil.

YOLANDE : ... Et l'accouchement, ça fait vraiment mal ?
LOUISE : Oh, tout est relatif... Si on est très douillette, oui, bien sûr. Mais, moi, j'ai été élevée à la dure, en France, avec pour amis des garçons seulement, alors à force de jouer à la bagarre, hein...
YOLANDE : Ah. Oui... Euh...
LOUISE : Léon... Il n'est pas surpris par cette grossesse ?
YOLANDE : Oh, non ! Depuis le temps qu'il... Hum, qu'on essayait... Vous savez, il est surtout super heureux...

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On ne pouvait pas dire que Yolande mentait à propos de la joie du futur papa : sa nouvelle amie " Bertrand " en avait d'ailleurs déjà fait les frais, lorsqu'un beau matin il est arrivé en courant à la caserne, hurlant qu'il allait être papa. La jeune femme l'avait chaudement félicité, avant de partir bricoler le camion en marmonnant des injures dès qu'elle pensait qu'on ne l'entendait pas.

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Quelques mois plus tard, Yolande réveilla toute la maisonnée au milieu de la nuit, en hurlant qu'elle " n'en pouvait plus de ce foutu môme ". Tout le monde paniquait, Lou pleurait, Benjamin grognait, tout le monde essayait de faire ce qu'il pouvait et s'agitait, souvent inutilement. Seuls Louise et Léon parvinrent à aider Yolande dans son travail... Et, il faut tout de même noter l'exploit, Renaldo dormait encore à poings fermés.

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C'est donc un petit Damien qui vit le jour, pour le plus grand bonheur de ses parents... De son père surtout. Yolande ne semblait pas transportée de joie. Bébé était né, ça voulait dire mariage imminent... 

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Un peu trop même...

YOLANDE : Ooooh punaise Léon fallait pas !...

" ... Je ne veux pas me marier moi !

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Presque aussitôt, Louise imposa une séance relooking / coiffure / habillage à la mariée... Et aux filles en général.

LOUISE : Ah bon ? Vous trouvez que cette robe grossit mes fesses ? ... Oh mon dieu, oui dites donc ! 

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AUDREY : Ok Aleksandr. Dans une semaine, ce sera bon.
ALEKSANDR : Très bien... Parfait même. Tu as retenu ce que je t'ai dit ?
AUDREY : Oui...

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AUDREY : ... C'est la brune qu'il faut avoir.
ALEKSANDR : Très bien... Tu seras bien récompensée... Fort bien récompensée...

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Le jour du mariage de Léon et de Yolande était enfin arrivé, et Laure était au bord de la crise d'angoisse tant elle avait peur de Yolande une fois devenue une Portier. Lisa, quant à elle, bougonnait, disputant à moitié sa demi-soeur.
LISA : ... Et je ne vois pas pourquoi il faut qu'on soit coiffées et habillées pareil, c'est ridicule ! On voit que Louise regrette de ne pas avoir eu des jumelles.
LAURE : Oh, mais laisse... C'est juste parce que c'est un mariage, voilà tout !

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La mariée se laissait désirer...

LEON : J'espère qu'elle va venir...
LOUISE : Oh, ne t'en fais pas mon Léon, elle était heureuse de choisir sa robe... Et puis, elle a son fils maintenant !
LEON : Oui... Tu as raison. Elle ne devrait pas tarder... 

 

FIN DU CHAPITRE 4.

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Commentaires
A
J'allais oublier, je suis tellement fan, que sur mon Facebook, j'ai mis un lien de ce blog, un petit coup de pub ;)
A
Clytie, ne t'inquiète pas, je viens tous les jours afin de voir si l'histoire avance, je suis réelement fan, et je le serai jusqu'au bout ;)
C
Merci à toutes les deux !<br /> <br /> @Fifi : N'aie pas peur d'encombrer le topic du forum, il est fait pour ça ;) Et puis, ça attire des curieux, quand il y a beaucoup de messages =D Sinon, peut-être as-tu un bon pressentiment à propos d'Aleksandr... A voir dans la suite ;)<br /> <br /> @Angélique : Merci de m'avoir suivie jusqu'ici ! En effet, Sky est moins pratique niveau rangement que Canalblog, mais présentait un avantage au niveau de la publication de mises à jour... En tout cas j'espère que la suite te plaira tout autant !
F
J'ai décidé de laisser mes commentaires sur le blog pour ne pas encombrer le topic sur le forum.<br /> Quelque chose me dit qu'Aleksandr va faire une connerie...<br /> Sinon, j'aime toujours autant; et bonne continuation!
A
Hey, c'est Sims-liberty, je suis toujours aussi fan, ton histoire est meiux sur ce site que Sky, encore bravo, ton histoire m'intrigue toujours autant, c'est un réel plaisir de lire ton histoire. 20/20.<br /> <br /> Une Fan :')
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